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CONTAMINATION INTERNE et EFFET DE PROXIMITE :

UA pénètre le corps

L'Uranium Appauvri peut entrer dans le corps de trois façons:

1 - Par une blessure, la barrière de la peau est franchie. (Ce type de contamination a été observé lors de la guerre du Golfe de 1991, lors des "tirs amis". Des militaires américains ont bombardé, par erreur, d'autres militaires américains.)

2 - Par inhalation des nanoparticules d'oxyde d'UA, mélangées à des particules d'alliages aléatoires formés au moment de l'impact sur une cible. ( Le Dr Gatti rappelle que ces alliages n'existent pas à l'état naturel et qu'ils sont incompatibles avec la vie .... donc aussi nocifs que l'UA

3 - Par ingestion ... avec les mêmes remarques que pour l'inhalation

Il est facile de comprendre, avec le schéma ci-dessus, que finalement ce sont tous les organes du corps qui sont concernés


Si l'on descend au niveau des cellules, voici ce que les Dr Gatti et Montanari ont observé:

particule

Ils retrouvent des nanoparticules nocives jusque dans les noyaux des cellules. Il se produit alors une toute petite inflammation qui finit par se transformer en cancer.


Un autre spécialiste, monsieur Maurice Eugène ANDRE, ancien officier instructeur en protection NBCR (nucléaire, biologique, chimique et radiologique) à fonction exclusive, m'a écrit ceci:

" J'ai démontré en 1978, que les particules Alpha émises à partir de l'intérieur du corps irradient très fortement les cellules qui entourent cette poussière radioactive. Ce phénomène fut appelé -effet de proximité - et il a fait l'objet d'une publication en revue scientifique internationale. Par exemple, une nanoparticule d'U238 (Uranium 238) de 5 micromètres de diamètre délivre 750 REM par an aux cellules qui l'entourent."

On peut retrouver tous ses travaux sur le site Internet de l'AIPRI puisqu'il en est le Président avec Monsieur Paolo Scampa. AIPRI = Association Internationale pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants. Cette association a été fondée en 1993 par Jean Pignero et Maurice Eugène ANDRE.


Je citerai aussi un autre expert en la matière puisqu'il s'agit du Dr Keith Baverstock.

Il travaille actuellement au Département des Sciences de l’Environnement à l’Université de Kuopio en Finlande après avoir été à la tête de la Division pour la Protection contre les Radiations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) section Europe, de 1991 à 2003. Il a occupé de hautes fonctions dans ce domaine, tout au long d’une longue carrière d’une trentaine d’années.

Dommages au niveau des organes :

Les poumons : Les poussières insolubles du minerai d’uranium stagnent dans les poumons et cela est déjà reconnu comme un risque sanitaire professionnel pour les travailleurs des mines d’uranium. Risque chimique lié aux métaux lourds.

Les os et les reins : Pour les poussières d’oxyde d’UA c’est tout à fait différent. Ces poussières sont composées à 100% d’oxyde d’UA et une partie d’entre elles sont solubles. La plupart ne sont pas vraiment solubles, mais très lentement, modérément solubles. Cette part soluble finit par passer dans le sang et entrer dans les os, dans les cavités de moelle osseuse. Ce processus de passage dans le sang, induit les leucémies et les lymphomes (cancers des ganglions lymphatiques). Eventuellement l’UA parvient aux reins où il s’élimine, mais cela peut prendre un certain temps,  tout en causant des dommages aux reins et à l’appareil urinaire.

Dommages au niveau cellulaire :

1) Atteinte génétique par les particules alpha :

Ces particules radioactives ont un très petit pouvoir de pénétration mais une grande énergie. Ces particules alpha peuvent rayonner dans un intervalle de 40 microns, ce qui représente le diamètre d’environ 3 à 4 cellules, mais avec une énergie de 5 MeV. C’est donc une concentration d’énergie considérable dans un très petit volume. Une particule d’UA qui peut être retenue dans les poumons émet une particule alpha entre une semaine et un mois, cela dépend de la taille de la particule. Cette émission de particule alpha crée donc des aberrations chromosomiques, des mutations, tous dommages découlant de l’irradiation de cellules.

2) Dommage dû à la toxicité chimique de l’UA soluble :

Durant son lent passage à travers les cellules, l’UA soluble crée des désordres dans la protéine et l’ADN des cellules. Les très petites particules, de l’ordre du nanomètre, déposées tout au fond des poumons, s’éliminent vraiment lentement de ceux-ci, entre plusieurs semaines à plusieurs mois avant de passer dans les os et les reins. Les études menées à Bethesda (USA) par l’AFRRI (Armed Forces Radiation Research Institute) montre qu’il y a là un effet toxique pour le patrimoine génétique des cellules exposées à la fois à l’UA soluble et à l’UA insoluble. Ces cellules peuvent aussi se transformer en cancer.

3)Dommage par synergie :

Il y a synergie quand deux risques s’additionnent et augmentent la gravité. Dans le cas de l’UA, l’effet combiné des particules alpha et du risque chimique crée des pathologies très graves.

4) Dommage toxique dû à l’effet « bystander » :

Cette nouvelle théorie, datant de moins de 10 ans, est maintenant bien établie :
Si une cellule est irradiée par une particule alpha, on peut observée les effets de cette irradiation dans cette cellule mais les autres cellules du voisinage réagissent comme si elles avaient été elles aussi irradiées. En d’autres termes, elles montrent, elles aussi, les effets typiques d’une irradiation, comme des mutations spécifiques. On pense que les cellules irradiées envoient à leur entourage des signaux chimiques qui induisent cet effet « bystander ». La réponse est la naissance d’un cancer, car les effets produits par l’effet « bystander » sont les mêmes que les effets produits par une radiation ionisante.


Voici maintenant un court extrait d'un document officiel:

titre de doc

document

Pour finir, ci-dessous le communiqué récent de M. Paolo Scampa, Vice-Président de l'AIPRI:

De : Paolo Scampa
Date : 16/11/2007 20:30
Objets : Communiqué de l'AIPRI. « L´effet de proximité »
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« L´effet de proximité » confirmé par l`Otan.

 La contamination interne, à savoir l´immobilisation dans les tissus cellulaires de « nanopoussières » radioactives  et notamment des  « poussières »  qui émettent des particules alpha (uranium 235, uranium 236, uranium 238, plutonium 239, polonium 210 etc.) constitue l´aspect le plus mortifère et le plus sournois de la radioactivité[1]. En 1978 dans un article intitulé « Plutonium, poumons et effets de proximité »[2] cet aspect a été mathématiquement mis en relief par Maurice-Eugène ANDRE ancien officier NBCR à fonction exclusive de la Force Aérienne belge.

En 1982, formant la sorte de boule de 100 micron de diamètre prédite dans les calculs de M.E André, « le point chaud d´irradiation » créé par la poussière radioactive immobilisée dans le poumon d´un singe est photographié au laboratoire de physique nucléaire de l´Université de Berkeley, USA.[3] En 1994 le Nato handbook on the medical aspects of NBC defensive operations AmedP 6(B)[4], confirme pleinement la justesse du calcul de dose proposé par M.E. André en écrivant au chapitre 506,  intitulé « Alpha Radiation »,  The energy of these relatively heavy, positively charged particles is fully absorbed within the first 20 micrometers of an exposed tissue mass. ... If alpha emitting material is internally deposited, all the radiation energy will be absorbed in a very small volume of tissue immediately surrounding each particle. Alpha radiation has such limited penetrating ability that the maximum range for the highest energy alpha particle in tissue is less than 100 micrometers. Thus, while extremely high radiation doses may be deposited in the few cells immediately surrounding a source of alpha radiation, regions outside this small irradiated spherical volume are not affected.

 La question qui se pose maintenant est simple : combien de millions de morts seront-ils nécessaires avant que les autorités civiles veuillent bien prendre en compte cette vérité physique ?

 Paolo Scampa, Vice-président de l´AIPRI. ( Association Internationale pour la Protection contre les Rayons Ionisants.)

[1] The effects of nuclear weapons, S. Glasstone, J. Dolan, 1957.. http://www.princeton.edu/~globsec/publications/effects/effects.shtml Voir notamment le sous-chapitre   "Internal hazard"  (12.163)  http://www.princeton.edu/~globsec/publications/effects/effects12.pdf  -The general biological effects of nuclear radiations from internally deposited sources are the same as those from the external sources. However, it should be noted that even a small quantity of radioactive material present in the body can produce considerable injury.- 

Ceci est répété à plusieurs endroits de l´ouvrage. Au chapitre 1 (1.66) on lit: - The uranium (or plutonium) present in the weapons residues does not constitute a hazard if the later are outside the body. However, if plutonium enters the body by ingestion, through skin abrasions, or particularly through inhalation, the effects may be serious.- Au chapitre 9 (9.42) on lit: -Although there is negligible danger from uranium and plutonium outside the body, it is possible for dangerous amount of these elements to enter the body trough the lungs, the digestive system, or breaks the skin. Plutonium, for example, tend to concentrate in bone and lungs, where the prolonged action of alpha particles can cause serious harm.-

[2] Plutonium, poumons et effets de proximité, M.E. André, in  ETUDES & EXPANSION,  n° 276, 1978. Sur toile in http://users.skynet.be/mauriceandre/ sous le titre « Uranium et plutonium c´est pas du chocolat ».

[3] "Hot" or radioactive particle in lung tissue", photo by Del Tredici, Burdens of Proof by Tim Connor, Energy Research Foundation, 1997.http://www.mindfully.org/Nucs/Hot-Particle-Lung-Tissue1997.htm
http://www.cnp.ca/sn/questions/heritage-guerre-froide.html
http://www.ccnr.org/alpha_in_lung_f.html

[4] Nato handbook on the medical aspects of NBC defensive operations AmedP 6(B) http://www.fas.org/nuke/guide/usa/doctrine/dod/fm8-9/1ch5.htm


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